Cette installation reflète la nostalgie de la migration en mettant en scène des fragments du quotidien à travers plusieurs fenêtres : quelqu’un qui cuisine seul dans son petit studio, une chanson d’anniversaire partagée en visioconférence, une pièce vide, une silhouette nouant ses chaussures… autant de moments dispersés à travers différents territoires. Elle capture le désir de retenir l’éphémère et de rester connecté à la vie quotidienne d’un pays désormais lointain, de continuer à faire partie de la vie des êtres chers malgré l’absence physique. Une caméra en temps réel intègre le spectateur dans les scènes projetées, créant une continuité fluide entre ce qui est vécu, ce qui est absent et ce qui est partagé.